Il y a dans l’hexa­gramme 52 deux fois plus de traits yin que de traits yang.
Il est précédé de H51 震 zhèn “Ebran­le­ment” (ils appar­ti­en­nent à la même paire), et suivi de H53 漸 jiàn “Pro­gress­er gradu­elle­ment”.
Son Opposé est H58 兌 duì “Échang­er”.
Son hexa­gramme Nucléaire est H40 解 xiè “Libéra­tion”.
Le trait maître est celui du haut.
La seule For­mule Man­tique présente dans ce chapitre est : 无咎 wú jiù.

Cul­tiv­er la tran­quil­lité intérieure et la non-action nous aide à attein­dre un calme, où l’é­go cesse d’être super­fi­cielle­ment au pre­mier plan et de mas­quer tout le reste. Nous détachant alors de préoc­cu­pa­tions fausse­ment per­son­nelles, nous per­met d’éviter de repro­duire de nom­breuses erreurs. Cepen­dant, une trop grande inac­tion pour­rait entraîn­er la perte de con­nex­ion avec les autres et l’isole­ment. Il est donc essen­tiel de trou­ver un équili­bre entre le repos intérieur et une inter­ac­tion appro­priée avec le monde extérieur, et ne surtout pas nég­liger les rela­tions sociales et les respon­s­abil­ités. En nous arrê­tant et en nous reposant lorsque néces­saire, et en agis­sant lorsque le moment est venu, nous pou­vons main­tenir un équili­bre entre action et repos, adop­tant ain­si un com­porte­ment éclairé. La dif­fi­culté immé­di­ate réside dans la préser­va­tion du repos intérieur, car les désirs et impul­sions per­son­nels men­a­cent con­stam­ment cet état. Mobilis­er notre con­science en faveur d’un objec­tif supérieur nous per­met de repren­dre le con­trôle de notre des­tinée et d’ig­nor­er la foule mécanique de ces bas instincts, sources de nos erreurs.