Inscriptions sur bronze

Les inscrip­tions sur bronze appa­rais­sent sur des objets rit­uels tels que les cloches zhōng et les chau­drons tripodes dǐng durant les dynas­ties Shang et Zhou. Le pro­pos de ces objets était hon­ori­fique (offrande aux morts ou vivants) ou com­mé­moratif (évène­ment ou mérites per­son­nels).

 

 

                  

On retrou­ve à cer­tains endroits du texte du Yi Jing des for­mules qui sem­blent de cette orig­ine.

Tout d’abord gravées dans l’argile avant coulage du bronze, ces inscrip­tions furent ensuite gravées après la fonte directe­ment à l’in­térieur de l’objet lui-même.

Elles sont la sec­onde source d’écrits chi­nois après les inscrip­tions orac­u­laires.

Les pre­miers textes étaient très brefs (un à six car­ac­tères pour les plus anciens), puis finirent par attein­dre jusqu’à plusieurs cen­taines de car­ac­tères.

A l’identique des écri­t­ures sur bam­bou de la même époque ces car­ac­tères étaient inscrits de haut en bas en colonnes ver­ti­cales.

Les con­traintes de la gravure sur bronze, de même que celle sur os ou plas­tron, ont poussé à sim­pli­fi­er et linéaris­er le tracé des car­ac­tères.