Tracés oraculaires sur ossements

甲骨文 jiǎgǔwén

Syn­onymes : Ecri­t­ure ossé­caille

 

Textes courts datant d’en­v­i­ron ‑1500 à ‑1000 d’abord peints puis gravés sur des omo­plates de bovidés (scapu­lo­man­cie) ou des plas­trons de tortue (chélo­nioman­cie).

      

La plu­part de ces inscrip­tions eux sont à voca­tion orac­u­laire et sont alors nom­mées bǔcí 卜辞. Celles qui ne le sont pas sont sim­ple­ment appelées fēibǔcí 非卜辞 (non orac­u­laires).

Y sont sou­vent notés la date, le devin, la ques­tion, la réponse des esprits. La justesse ou non du pronos­tic y était par­fois plus tard ajoutée.

En ce qui con­cerne la réponse 吉jí “bon présage” et xīong “mau­vais présage” sont par­mi les ter­mes les plus fréquents. Ces deux mots sont (avec la néga­tion) égale­ment ceux qui présen­tent le plus d’oc­cur­rences dans le texte canon­ique du Yi Jing.

Afin de bien clar­i­fi­er ce type de réponse (bon/pas bon) on procé­dait soit à une ques­tion dou­ble (hypothèse 1 : faire ceci ; hypothèse 2 : ne pas faire ceci) soit à la même ques­tion en faisant vari­er un paramètre (date ou autre).