L’in­ter­pré­ta­tion graphique de  tóng sem­ble se jus­ti­fi­er très facile­ment lorsqu’on décom­pose la forme clas­sique en trois élé­ments :  kǒu “bouche” 一  “un” et  jiōng “régions frontal­ières” qui pour­rait se lire “se lim­iter à une seule expres­sion, par­ler d’une seule voix” et se rap­procher approx­i­ma­tive­ment du sens réel ensem­ble.

Mais les gra­phies anci­ennes révè­lent une éty­molo­gie dif­férente. Les deux com­posants du haut n’en for­maient à l’o­rig­ine qu’un seul :  fán “ensem­ble, com­mun, ordi­naire”. Il s’écrivait égale­ment  fán et représen­tait un zhǔ “objet tran­chant” sur une   “table d’au­tel” pour une mise à mort rit­uelle.