Les Hexagrammes

 

Qu’est-ce qu’un hexagramme ?

Les hexa­grammes sont les fig­ures de base du Yi Jing, un sys­tème div­ina­toire et philosophique chi­nois, créé à par­tir de l’observation de la nature il y a au moins 3000 ans.  Un hexa­gramme (en chi­nois 卦 guà) est com­posé de six traits super­posés con­ti­nus yang ⚊ ou dis­con­ti­nus ⚋ yin, tracés de bas en haut du pre­mier au six­ième trait. Les hexa­grammes peu­vent aus­si être con­sid­érés comme la jux­ta­po­si­tion de deux tri­grammes. Il existe en tout 64 hexa­grammes.

Chaque hexa­gramme est asso­cié à un cer­tain nom­bre d’in­ter­pré­ta­tions et de textes expli­cat­ifs qui guident l’u­til­isa­teur du Yi Jing ou le lecteur dans la com­préhen­sion des sit­u­a­tions de la vie, en pro­posant des points de vue, con­seils et per­spec­tives. Ils ont occupé une place pri­mor­diale dans la pen­sée chi­noise et con­tin­u­ent d’être étudiés et util­isés de nos jours en Chine et en Occi­dent dans les domaines de la div­ina­tion, de la philoso­phie, du développe­ment per­son­nel, mais aus­si de la recherche uni­ver­si­taire, his­torique et sci­en­tifique.

 

Hexagramme 1
Hexagramme 2
Hexagramme 3
Hexagramme 4
Hexagramme 5
Hexagramme 6
Hexagramme 7
Hexagramme 8
Hexagramme 9
Hexagramme 10
Hexagramme 11
Hexagramme 12
Hexagramme 13
Hexagramme 14
Hexagramme 15
Hexagramme 16
Hexagramme 17
Hexagramme 18
Hexagramme 19
Hexagramme 20
Hexagramme 21
Hexagramme 22
Hexagramme 23
Hexagramme 24
Hexagramme 25
Hexagramme 26
Hexagramme 27
Hexagramme 28
Hexagramme 29
Hexagramme 30
Hexagramme 31
Hexagramme 32
Hexagramme 33
Hexagramme 34
Hexagramme 35
Hexagramme 36
Hexagramme 37
Hexagramme 38
Hexagramme 39
Hexagramme 40
Hexagramme 41
Hexagramme 42
Hexagramme 43
Hexagramme 44
Hexagramme 45
Hexagramme 46
Hexagramme 47
Hexagramme 48
Hexagramme 49
Hexagramme 50
Hexagramme 51
Hexagramme 52
Hexagramme 53
Hexagramme 54
Hexagramme 55
Hexagramme 56
Hexagramme 57
Hexagramme 58
Hexagramme 59
Hexagramme 60
Hexagramme 61
Hexagramme 62
Hexagramme 63
Hexagramme 64

Yi jing : de la divination à la philosophie

En plus de leur util­i­sa­tion dans la div­ina­tion, les hexa­grammes sont égale­ment un objet de médi­ta­tion pour ceux qui souhait­ent explor­er la tra­di­tion, la philoso­phie ou la spir­i­tu­al­ité chi­nois­es. Ils offrent une source riche d’in­spi­ra­tion et de sagesse pour com­pren­dre les cycles de la vie, les change­ments inévita­bles et les oppor­tu­nités qui se présen­tent. Les hexa­grammes du Yi Jing con­stituent une voie fasci­nante et enrichissante pour le développe­ment per­son­nel et spir­ituel.

Entre macrocosme et microcosme :

les hexagrammes

Les hexa­grammes du Yi Jing représen­tent donc un tré­sor de sagesse et de com­préhen­sion des bases de la philoso­phie chi­noise. Que ce soit pour la div­ina­tion, la médi­ta­tion ou la con­nais­sance de soi, ils sont une voie fasci­nante pour com­pren­dre les cycles de la vie, trou­ver un équili­bre har­monieux et amélior­er son bien-être. Les inter­pré­ta­tions spé­ci­fiques des hexa­grammes peu­vent vari­er, mais leur util­i­sa­tion per­met d’ap­pro­fondir la com­préhen­sion de la rela­tion entre l’homme et le cos­mos et d’ex­plor­er les aspects changeants de la vie avec sagesse et équili­bre.

Transformations, déclins et naissances

La pop­u­lar­ité de la div­ina­tion par les hexa­grammes remonte à l’an­tiq­ui­té chi­noise. L’u­til­i­sa­tion des hexa­grammes s’est pop­u­lar­isée à l’époque où la dynas­tie Shang était sur le point de s’ef­fon­dr­er et où la dynas­tie Zhou com­mençait à pren­dre le pou­voir. Les hexa­grammes étaient con­sid­érés comme des aver­tisse­ments con­tre le dan­ger et la chute, rap­pelant aux lecteurs les con­séquences désas­treuses de mau­vais­es déci­sions et de mou­ve­ments impru­dents. Ils fai­saient pren­dre con­science de la vul­néra­bil­ité et de l’in­cer­ti­tude de la des­tinée humaine.

Yin et Yang au cœur des hexagrammes

L’im­por­tance des hexa­grammes du Yi Jing réside dans leur capac­ité à fournir des con­seils et des enseigne­ments sur la nature changeante de la vie humaine et sur la manière de trou­ver un équili­bre har­monieux entre l’homme et l’u­nivers. Ces sym­bol­es sont en effet une représen­ta­tion sym­bol­ique de l’in­ter­ac­tion entre le Yin et le Yang, les forces com­plé­men­taires qui sous-ten­dent toute la réal­ité dans la philoso­phie chi­noise. Ils offrent une per­spec­tive unique sur la con­di­tion humaine, met­tant en évi­dence à la fois les lim­ites de l’homme face à la nature et le poten­tiel d’adap­ta­tion et de crois­sance per­son­nelle lorsqu’on s’aligne avec les principes du cos­mos.

64 hexagrammes, 64 paradigmes

Chaque hexa­gramme du Yi Jing pos­sède une sig­ni­fi­ca­tion spé­ci­fique et peut être inter­prété de dif­férentes manières. Dans la pra­tique du Yi Jing, les hexa­grammes peu­vent être util­isés pour obtenir des répons­es à des ques­tions spé­ci­fiques, pour éclair­er des sit­u­a­tions com­plex­es ou pour guider la prise de déci­sion.

Mille et une lectures des hexagrammes

La sig­ni­fi­ca­tion et l’in­ter­pré­ta­tion des hexa­grammes peu­vent vari­er en fonc­tion des écoles de pen­sée et des pra­tiques indi­vidu­elles. Dif­férents sys­tèmes d’in­ter­pré­ta­tion sont util­isés, tels que le Mei Hua Yi Shu (Fleur de Prunier), le Wen Wang Gua (Na Jia Yi Jing) et le Zhou Yi (Yi Jing tra­di­tion­nel). Cha­cun de ces sys­tèmes dis­pose de ses pro­pres ouvrages de référence et approches spé­ci­fiques.