Comment utiliser le Yi Jing ?

C’est la méth­ode tra­di­tion­nelle la plus sim­ple et la plus rapi­de !

Comment utiliser le Yi Jing ?

Pour utilis­er le Yi Jing effi­cace­ment, vous pou­vez suiv­re dif­férentes méth­odes. L’une d’elles con­siste à jeter trois pièces de mon­naie afin d’obtenir une com­bi­nai­son de traits qui for­ment un hexa­gramme spé­ci­fique. Il suf­fit ensuite de lire et inter­préter les textes cor­re­spon­dants pour com­pren­dre les enseigne­ments qui en découlent.

Présentation en vidéo (15 mn)

1 — Lancer les Pièces

Se munir de 3 pièces de mon­naie

Au côté Pile cor­re­spond le chiffre 2, au côté Face le chiffre 3

⇒ Vous pou­vez aus­si choisir la con­ven­tion inverse (Pile = 3 ; Face = 2), mais si vous prenez des pièces de deux euros le côté Pile affiche déjà le chiffre 2.

1- Lancer les pièces

2- Not­er le total des 3 chiffres obtenus

Recom­mencer cette opéra­tion encore 5 fois

Not­er les 6 résul­tats dans l’or­dre de leur appari­tion.

Comment utiliser le Yi Jing ?

2 — Tracer les Hexagrammes

Un hexa­gramme est un ensem­ble de 6 traits hor­i­zon­taux. On les trace de bas en haut, comme la crois­sance du végé­tal ; le pre­mier trait est donc celui du bas.

 

Ces traits sont soit yang (trait con­tinu) :

…soit yin (trait dis­con­tinu) :

 

Mais un trait yang peut se trans­former en yin : on sig­nale alors par un cer­cle ce trait mutant :

Lorsqu’il s’ag­it d’un trait yin qui se trans­forme en yang, on indique par une croix cet autre type de trait mutant :

  

S’il n’y a aucun trait mutant on n’obtient qu’un seul hexa­gramme.

Les traits mutants se trans­for­ment de yin en yang ou inverse­ment. Leur change­ment fait évoluer un hexa­gramme vers un autre hexa­gramme.

Le pre­mier hexa­gramme est prin­ci­pal et nom­mé hexa­gramme de sit­u­a­tion.

Le sec­ond hexa­gramme est appelé hexa­gramme de per­spec­tive.

  • Le pre­mier lancé cor­re­spond au trait du bas. Il faut donc, avant de le trac­er, laiss­er suff­isam­ment de place sur la feuille pour les 5 autres traits au-dessus de lui.
  • Le total obtenu cor­re­spond for­cé­ment à l’UNE des QUATRE pos­si­bil­ités suiv­antes :

EXEMPLES :

  • Pre­mier lancé : Si le total des pièces est 9, il faut trac­er un trait yang (con­tinu) pour l’hexa­gramme de sit­u­a­tion et un trait yin (dis­con­tinu) pour l’hexa­gramme de per­spec­tive :

 

  • Deux­ième lancé : Le sec­ond trait doit être tracé au-dessus du pre­mier. Si le total des pièces est 7 l’ensem­ble du tracé devient donc :

 

  • Procéder de même pour les 4 traits suiv­ants on obtient donc un ou deux hexa­grammes. Un exem­ple au hasard :

 

3 — Déterminer les Numéros des Hexagrammes

  • Afin de déter­min­er les numéros de cha­cun des hexa­grammes il suf­fit de se reporter au tableau suiv­ant :

 

Retrou­ver un hexa­gramme

  • Dans notre exem­ple pour obtenir le numéro du pre­mier hexa­gramme on recherche dans la colonne de droite la ligne à laque­lle appar­tient le tri­gramme (les trois traits) du bas , puis dans la ligne du haut la colonne à laque­lle appar­tient le tri­gramme .
  • Le numéro de l’hexa­gramme se trou­ve à l’in­ter­sec­tion de cette ligne et cette colonne : 26. On peut inscrire ce numéro sous le pre­mier hexa­gramme.

  • On déter­mine de la même façon le numéro du sec­ond hexa­gramme (dans notre exem­ple : 50).

  • Que l’on peut égale­ment reporter sous le sec­ond hexa­gramme.


Il existe une forme plus anci­enne de tirage du Yi Jing, dite ”Méth­ode des Baguettes”. Con­traire­ment à la méth­ode des pièces de mon­naie qui est plus rapi­de, l’u­til­i­sa­tion des baguettes demande plus de temps et de con­cen­tra­tion, ce qui en fait une forme de médi­ta­tion à part entière. Pour pra­ti­quer ce tirage, il vous fau­dra 50 baguettes d’achillée ou de bam­bou. Les étapes com­pren­nent le comp­tage, la sépa­ra­tion des tas et la dis­po­si­tion des baguettes entre les doigts.

Les deux proces­sus, pièces ou baguettes, sont les formes tra­di­tion­nelles les plus courantes de con­sul­ta­tion du Yi Jing. Toutes deux vous per­me­t­tront d’obtenir des répons­es pro­fondes et éclairantes sur vos ques­tions.

La méth­ode des baguettes


CRÉDITS IMAGES : Alain Leroy retouchées par Pierre Lau­ti­er.