Au Cœur du Yi Jing :

Le Grand Commentaire

 

Voi­ci enfin au for­mat PDF notre pre­mière ver­sion inté­grale du Grand Com­men­taire : elle est des­ti­née à l’im­pres­sion en rec­to-ver­so au for­mat A4 et pèse tout de même une cen­taine de pages… 

Expur­gée du mot-à-mot tel qu’il appa­raît sur le site et dont la fonc­tion actuelle se limite à un éti­que­tage, sa mise en page est volon­tai­re­ment très aérée pour vous per­mettre de l’an­no­ter.

Il est rare que l’on entre dans le Yi Jing par le Grand Com­men­taire. J’ai cepen­dant jugé utile une intro­duc­tion qui situe ce texte his­to­ri­que­ment et pré­cise son rap­port avec le Yi Jing et les Dix Ailes.

[…] Le Grand Com­men­taire est véri­ta­ble­ment « Grand » :

  • la taille totale des Cin­quième et Sixième Ailes pour­rait suf­fire à jus­ti­fier cet adjec­tif…
  • pre­mier mode d’emploi du Yi Jing, il en explique tout d’abord l’intention et l’usage, mais sur­tout en étend la por­tée :
    • la com­pré­hen­sion de l’intention géné­rale du Livre des Trans­for­ma­tions est un socle indis­pen­sable à qui­conque pré­tend entrer avec effi­ca­ci­té dans le détail d’un hexa­gramme ou d’un trait.
    • ayant per­çu l’orientation ini­tiale, il est tout aus­si impor­tant de reve­nir aux sources pour les détails de l’usage : tout est dit dans ce texte, la plu­part des com­men­taires ulté­rieurs ne sont fina­le­ment que des variantes, des pro­lon­ge­ments ou des digres­sions.
    • mais ce qu’explique fina­le­ment et par-des­sus tout le Grand Com­men­taire est : com­ment faire un « Grand » usage du Livre des Chan­ge­ments…

Nous aurons au fil de la tra­duc­tion appro­fon­die (pro­chaines étapes du pré­sent tra­vail) l’occasion de décou­vrir, strate après strate, cette vision « élar­gie ». La ver­sion pré­sen­tée ici n’est en effet qu’une pre­mière ébauche.

A propos de cette traduction

Cette PREMIÈRE ÉBAUCHE prend appui sur l’étude com­pa­ra­tive des ver­sions de sept tra­duc­teurs (fran­çais ou anglo­phones) : Legge, Lynn, Vino­gra­doff, Per­rot, Phi­lastre, Kar­cher et Adler. Cha­cune est per­ti­nente à sa façon et cha­cune com­porte des manques, des irré­gu­la­ri­tés ou des contre­sens. Tachant d’en extraire le meilleur et d’en gom­mer ce que je crois être des défauts, ma ver­sion actuelle est éga­le­ment for­te­ment nour­rie des tra­duc­tions de mots et expres­sions pro­po­sées par les dic­tion­naires Ric­ci et Cou­vreur. Davan­tage pré­oc­cu­pé de la conver­gence d’un sens géné­ral, je n’y explore pas encore le tré­sor des com­po­sants, de l’étymologie et des variantes.

Seront pro­gres­si­ve­ment publiées dans « L’Encyclopédie du Yi Jing » les ver­sions sui­vantes avant les mises à jour réca­pi­tu­la­tives de la ver­sion impri­mable :

-      une tra­duc­tion pré­cise sera tout d’abord pro­po­sée pour chaque mot chi­nois (la ver­sion actuelle du site n’a pas été reprise parce que ne ser­vant à ce jour que d’étiquette)

-      des com­men­taires ten­te­ront ensuite d’éclairer les choix de tra­duc­tion et la por­tée des textes.

L’édition actuelle ne doit donc être consi­dé­rée que comme une VERSION DE TRAVAIL. Si elle peut don­ner au néo­phyte un aper­çu de l’envergure de ce texte majeur, elle tente dans un pre­mier temps de dépous­sié­rer les sources du mode d’emploi du Yi Jing, mais doit sur­tout être consi­dé­rée comme un pio­let pour creu­ser plus pro­fond.

https://www.wen.fr/wp-content/uploads/2019/12/Grand-Commentaire‑1–0.pdf