Nous enta­mons aujourd’­hui un nou­veau voyage avec Georges Saby : une invi­ta­tion à com­prendre le Yi Jing depuis le corps.

Georges a consa­cré toute sa vie à explo­rer et ensei­gner le rap­port Corps-Esprit. Le pré­sent texte et les sui­vants ne sont donc pas un exer­cice de style, une pro­jec­tion intel­lec­tuelle vers le corps, mais bien le fruit d’une recherche sin­cère, le compte-ren­du d’une inves­ti­ga­tion sen­sible, et l’in­vi­ta­tion à ancrer votre com­pré­hen­sion du Yi Jing depuis le plus pro­fond de vous-même.

Nous avons en effet deux écueils majeurs à évi­ter dans notre approche du Yi Jing : Le pre­mier est le fan­tasme de l’o­rien­ta­lisme : le Yi Jing serait “chi­nois” donc étran­ger, voire étrange. La seconde manière de le tenir à dis­tance serait de le consi­dé­rer comme un objet d’é­tude, culti­vant l’illu­sion qu’une fois com­pris intel­lec­tuel­le­ment il suf­fi­rait de l’u­ti­li­ser de façon “ration­nelle” pour résoudre tous nos sou­cis, mani­pu­lant ce monde objec­tif, ou pire encore, de deve­nir une “meilleure ver­sion de nous-même”… A force de faire des “pas de côté” nous ris­quons, en défi­ni­tive, de nous retrou­ver hors-je(u).

Je ne peux donc que vous encou­ra­ger à vous lais­ser gui­der, mais sur­tout à expé­ri­men­ter par vous-même cette magni­fique oppor­tu­ni­té.