A la base de  duì, rén “humain” et  kǒu “bouche” for­ment  xiōng “frère, cousin”, c’est-à-dire graphique­ment deux branch­es d’une même famille. Les deux traits supérieurs ren­for­cent l’idée d’ex­pres­sion vers le haut ou mon­trent l’élar­gisse­ment des  com­mis­sures de  la bouche lors d’un sourire ou d’un repas partagé. 

Ce qui pro­duit les sens de réjouis­sance, exal­ta­tion, con­tente­ment, com­mu­ni­ca­tion et lib­erté des échanges.

Mais com­ment passe-t-on, dans la ver­sion de Mawang­dui, de  duó pren­dre de force, usurp­er, à com­pag­nie frater­nelle ?