J’ai pas­sé plus de 40 ans de ma vie à faire de la pho­to­gra­phie, de la prise de vues et du labo­ra­toire. Avant cela j’ai été un astro­nome ama­teur pas­sion­né. Encore et tou­jours une ques­tion de vision, d’œil, de regard, d’observation. Puis tout cela m’a dou­ce­ment quit­té pour la recherche inté­rieure, la psy­ché, la spi­ri­tua­li­té, les tré­sors cachés aux fins fonds de la conscience. La lumière phy­sique, concrète, exté­rieure, a donc cédé sa place à la lumière inté­rieure. Paral­lè­le­ment, ma der­nière acti­vi­té spor­tive fut le tir à l’arc.

Juste Confiance, dans son deuxième idéo­gramme, est aus­si cette main aimante de l’a­dulte qui pro­tège l’en­fant, lui fai­sant com­prendre et sen­tir qu’elle le sou­tien, sans être une attache pour autant, gage d’un sain départ sur le long che­min de sa vie.

Com­bien ai-je don­né à mon propre fils ce que je n’ai point reçu…

Il est quand même inté­res­sant de consta­ter à quel point les élé­ments consti­tuants de Juste Confiance se retrouvent à bien des étages et époques de ma vie.

Mais pour­quoi donc ai-je pré­ci­sé “sans trait mutable” ? Parce que Juste Confiance perd de sa confiance et donc de son équi­libre dès qu’un de ses traits mute. Voi­la tout. Je le per­çois ain­si comme étant fra­gile…

Mais ce ne sont là que mes propres pro­jec­tions. Pour autant qu’elles soient “propres”…

Super Elan Créatif

Scru­ter son hexa­gramme fétiche c’est se scru­ter soi-même et décou­vrir peut-être par le tru­che­ment de sa forme, de son nom, de ses for­mules, de ses textes des­crip­tifs, ce qui se cache au plus pro­fond de nous-même et qui ne demande qu’une seule et unique chose ; être éclai­ré, ame­né au jour, illu­mi­né.

Voi­là donc une excel­lente oppor­tu­ni­té de mettre le doigt sur l’orientation de nos dési­rs, de nos valeurs, de nos res­sources. Débus­quer aus­si ces com­pen­sa­tions qui, par exemple, nous font voir Super­man dans Élan Créa­tif, un « bon coup de pied aux fesses » dans le tri­gramme Zhen, Google dans Nour­rir, etc.

Garfield Zhen       Googueule

Et par la même occa­sion, à l’in­verse, il y a bien dans ce même Yi Jing un ou plu­sieurs hexa­grammes que vous détes­tez. Pour­quoi donc ? Vous seul le savez.

Pour ma part j’é­prouve encore une cer­taine haine pour Qian. Mais je me gar­de­rai bien de vous dire pour­quoi.

Elan Créatif

Ain­si, au fil des pages de ce cher et vieux gri­moire vous sen­ti­rez vers quel bord vous pen­chez. Vous sen­ti­rez aisé­ment pour­quoi, par exemple, vous pré­fé­rez le Yin au Yang, la Terre au Ciel, le prin­temps à l’é­té, Dui à Xun, etc.

C’est le miracle de la pro­jec­tion, faire en sorte qu’elle perde de son impor­tance au fil des éclai­rages suc­ces­sifs de nos mor­ceaux de vie cachés. Véri­table para­doxe des ténèbres qui ne cherchent qu’une chose : pou­voir s’ex­pri­mer en pleine lumière. C’est là tout le mys­té­rieux tra­vail de Luci­fer, ce Por­teur de Lumière qui nous ouvre les yeux.

Alors, ouvrons le Yi Jing, cher­chons notre hexa­gramme fétiche puis celui que nous haïs­sons, et lais­sons Lucie faire. Elle en connait un Rayon !

L’Hexa­gramme Fétiche (1/2)

CRÉDITS IMAGES : Pierre Lautier.