Le Dia­gramme de Shao Yong

Rap­pe­lons que ce Dia­gramme est l’œuvre de Shao Yong, numé­ro­logue et poète chi­nois qui vécu au XIIème siècle. Il est consti­tué d’une struc­ture “céleste” cir­cu­laire entou­rant une struc­ture “ter­restre” car­rée.
Ce dia­gramme, de par sa construc­tion, est mul­ti­di­men­sion­nel. Nous pou­vons le consi­dé­rer tout à la fois comme un Man­da­la “Palais” avec ses portes et niveaux ou comme une struc­ture cyclique avec ses phases où cir­culent des “éner­gies”. D’autres struc­tures internes, encore mécon­nues, feront, à n’en point dou­ter, leur appa­ri­tion dans l’a­ve­nir car ce dia­gramme est loin de nous avoir livré tous ses secrets.
Pour l’instant nous allons suc­cinc­te­ment nous pen­cher sur la répar­ti­tion des hexa­grammes nucléaires dans ce dia­gramme.

Roue de SY

Répar­ti­tion des Hexa­grammes Nucléaires dans le Dia­gramme

Nucléaires SY

Pre­mier fait remar­quable :
Si avec curio­si­té nous nous pen­chons sur la struc­ture céleste cir­cu­laire afin d’ob­ser­ver com­ment sont dis­tri­bués les hexa­grammes nucléaires, nous nous aper­ce­vons qu’ils sont non seule­ment cou­plés de part et d’autre d’un “méri­dien” cen­tral (H1/H2) mais qu’ils le sont aus­si en appar­te­nant en quelque sorte au même “paral­lèle”, ces termes étant bien sur emprun­tés à la géo­gra­phie phy­sique. En effet, le décou­page en tranches
résul­tant res­semble for­te­ment au décou­page des paral­lèles ter­restres, de l’é­qua­teur jus­qu’aux deux pôles.
Nous retrou­vons ain­si les 16 hexa­grammes nucléaires, équi­ta­ble­ment dis­tri­bués dans des bandes, ins­crites entre deux paral­lèles : 8 dans “l’hé­mi­sphère nord” et 8 dans “l’hé­mi­sphère sud”, cha­cune conte­nant 4 hexa­grammes ayant le même hexa­gramme nucléaire. Ce qui nous donne bien 8 x 4 = 32 hexa­grammes dans chaque hémi­sphère. Pré­ci­sons que la qua­li­fi­ca­tion de « Nord » et « Sud » ne cor­res­pond pas for­cé­ment à la
qua­li­fi­ca­tion géo­gra­phique tra­di­tion­nelle.
Afin de lire cor­rec­te­ment les hexa­grammes n’ou­blions pas que nous avons affaire ici à un dia­gramme dont la lec­ture est cen­trée, c’est à dire qu’elle s’ef­fec­tue depuis le centre de la figure (ceux de l’hé­mi­sphère infé­rieure sont donc ren­ver­sés).
Nous avons donc les 16 familles de nucléaires, com­po­sées cha­cune de 4 hexa­grammes, répar­ties du “pôle sud” au “pôle nord”, ces 16 familles étant par­ta­gées en deux au niveau de “l’é­qua­teur”.

Deuxième fait remar­quable :
La dis­tri­bu­tion “méri­dio­nale” des 16 nucléaires s’é­ta­blit par com­plé­men­ta­ri­té (ou oppo­si­tion) de part et d’autre de “l’é­qua­teur” : 24/44, 27/28, 63/64, 37/40, 54/53, 38/39, 43/23 et 1/2 (de l’é­qua­teur aux pôles).

Troi­sième fait remar­quable :
La dis­tri­bu­tion cir­cu­laire des 16 nucléaires s’é­ta­blit de façon “Polaire” par groupe de 4 hexa­grammes de la famille H1 et H2, et de façon “Tro­pi­cale” (se situant à quelques 23° de l’é­qua­teur dans chaque hémi­sphère, (comme pour les Tro­piques du Can­cer et du Capri­corne ter­restres) par groupe de 4 hexa­grammes de la famille H63 et H64. Ces 4 hexa­grammes consti­tuant les 4 familles de base des nucléaires (nucléaires des
nucléaires).

Conclu­sion pro­vi­soire
Nous nous bor­ne­rons pour l’ins­tant à sim­ple­ment éta­blir ces constats, sans nous livrer à des ana­lyses et conclu­sions. Il est indé­niable que ces répar­ti­tions sont d’un esthé­tisme cer­tain et font lever en nous-même des ques­tion­ne­ments.

CRÉDITS IMAGES : Pierre Lautier.