Le troisième épisode de notre découverte du Xuë wu, Yi Jing Noir, est disponible aujourd’hui avec 16 nouvelles propositions.
Le texte canonique du Yi Jing est traditionnellement utilisé selon deux modes : “divinatoire” ou “philosophique”. On peut en effet l’utiliser soit pour accompagner une prise de décision par le biais d’un tirage, mais il peut aussi être lu et médité comme source d’inspiration ou de réflexion (cela est particulièrement vrai pour les annexes, les “Dix Ailes” et encore plus pour le “Grand Commentaire”). Un troisième usage a émergé avec le temps : le Yi Jing est un document. Il peut donc être étudié en tant qu’objet par les spécialistes (historiens, traducteurs, etc.), par les amateurs férus d’exotisme ou par les simples curieux.
Il n’en est pas de même pour le Xue wu : Georges Saby, par respect pour la lignée Chan qui lui a confié ces textes, souligne qu’il s’agit d’un programme d’expérimentation sur soi-même.
En ce sens, la lecture de ce troisième volet n’apportera rien de neuf à ceux qui le considèrent depuis l’extérieur. Par contre, si vous avez l’intention de mettre le Yi Jing Noir en pratique, il vous est vivement conseillé de ne pas survoler ces propositions si vous n’avez pas encore expérimenté par vous-même les parties précédentes selon l’une ou l’autre des deux voies Méditation du hibou ou Pêche de la panthère.
Il n’y a par contre aucune recommandation ou contre-indication pour lire les nouvelles Interprétations dans les pages Hexagramme :